Un collaborateur champion du monde de kick boxing !
Publié le : 18 août 2021
Temps de lecture : 0 minute
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Je m’authentifiePublié le : 18 août 2021
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Les équipes du digital comptent dans leurs rangs un ancien champion du monde amateur de kick boxing avec Paul Versayo, responsable de la fiabilité et de la performance des applications web. De ses débuts de boxeur à sa reconversion chez Carrefour, il revient sur son parcours unique en son genre.
Une passion peut s’éveiller de multiples manières : un proche, un événement marquant, un déclic… Pour Paul Versayo, responsable de la fiabilité et de la performance des applications web au sein des équipes du digital, elle est venue tardivement, à 23 ans, et par hasard : « J’étais inscrit dans une salle de fitness où je voyais parfois des cours de full-contact (sport de combat de la famille “boxes pied/poing”), raconte-il. En les regardant, je me suis dis : « pourquoi ne pas essayer ? »
L’essai est concluant. Après plusieurs entraînements, Paul progresse. Il progresse tellement rapidement que les cours de full-contact loisir dispensés dans sa petite salle de fitness ne parviennent pas à tarir la « soif de boxe » qu’il commence à développer.
Son professeur se rend compte du potentiel de Paul et lui conseille de poursuivre en club. Pourtant, quand on lui demande, rien ne prédestinait Paul à devenir boxeur. « J’avais 23 ans, c’était tard pour commencer. Je n’avais pas d’aptitude particulière en sport de combat. J’aimais juste regarder des combats à la télé. » Paul doit alors prendre une décision s’il veut continuer : s’inscrire dans un club.
« J’aimais le full contact, mais ca n’allait pas assez loin pour moi. J’appréciais beaucoup regarder les combats de boxe pied-poing à la télévision, j’ai donc choisi un club de kick boxing.»
De l’épopée française…
… au niveau international
L’heure des choix
LE PALMARÈS DE PAUL VERSAYO
En arrivant en club, Paul se rend compte de la différence de niveau. « Je me suis vite aperçu que les types n’étaient pas là pour rigoler. En cours, les contacts étaient sous forme de touche, en club ce sont de vrais coups. » Un an plus tard, premier combat et première défaite pour Paul, ça ne pouvait pas plus mal commencer. « Nous n’avions pas pu nous départager sur le ring, alors le jury s’en est chargé. J’étais persuadé d’avoir gagné, mais le jury a donné la victoire à mon adversaire. Cela n’a fait que décupler ma motivation. »
Paul ne s’en doute pas, mais cette défaite sera la seule et unique défaite de sa carrière. Il devient consécutivement champion d’Île-de-France, puis champion de France amateur. Le niveau augmente ? Pas de problème, il gagne à nouveau le championnat d’Île-de-France, puis le championnat de France semi-professionnel.
En 2014, Paul est alors en passe de devenir professionnel. « J’aurais dû passer professionnel à ce moment-là, mais je n’avais pas effectué assez de combats. Il m’a fallu alors refaire une année en semi-professionnel. » En parallèle, l’équipe de France lui fait de l’oeil pour participer aux championnats du monde amateur qui vont avoir lieu à Prague en novembre. « Tout allait très vite, mais j’étais déterminé à aller défendre les couleurs de la France pour les championnats du monde en République Tchèque. »
Même à 1000 kilomètres de Paris, Paul Versayo ne perd pas ses vieilles habitudes : il atteint l’apogée de sa carrière de boxeur en devenant champion du monde amateur en moins de 81 kilos. « C’est mon meilleur souvenir. Monter sur le podium avec la Marseillaise en fond sonore procure un sentiment indescriptible. Là, rien qu’en en parlant, des tas de souvenirs remontent ! »
En moins de 4 ans, Paul a gagné tous ses combats et s’est constitué un palmarès bien fourni. Auréolé de son championnat du monde, il entre donc par la grande porte dans le circuit professionnel. Mais cela ne va pas se passer comme prévu. « Lors d’un combat je me suis blessé un pied. J’ai remporté le combat, sur une jambe, mais je sentais que cela me gênait. J’ai fait une radio, j’avais une fracture. » Écarté des rings durant deux longs mois, Paul remet sa carrière en question.
« J’avais atteint la trentaine et je venais de rentrer chez Carrefour qui me proposait des missions passionnantes. Je me suis rendu compte que cela allait être compliqué de vivre de la boxe. Jusque-là j’arrivais à jongler entre travail et boxe, mais en devenant professionnel je savais que cela allait être compliqué. Entre les voyages à travers le monde, la précarité du métier et l’hygiène de vie à constamment entretenir, j’ai décidé de poser les gants et de me consacrer pleinement à mon métier. J’ai totalement arrêté les combats, mais je continue à m’entretenir et à m’entraîner. »
Mais la boxe et ses bienfaits n’échappent jamais à son quotidien. Au sein du stream 2 (Supply chain E-commerce – Stream orchestrant la préparation et la livraison ainsi que la gestion des stocks pour l’ensemble des modèles commerciaux du territoire ) où il est lead QA et en charge de la partie release management, il est reconnu pour son approche posée. « Les entraînements, les préparations de combats, les combats, etc… Tout cela m’apporte encore beaucoup au quotidien. Au travail, j’aborde les échéances importantes comme les matchs : calmement et tout en maîtrise, et j’essaie de transmettre cette approche à mes collègues. »